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lundi 23 mars 2015

Se rassembler

L’histoire est-elle un perpétuel recommencement comme le prétend l’adage ? La question a, en réalité, peu d’importance.

En effet, les résultats du 1er tour des élections départementales, hier, méritent une analyse approfondie.

Dans le Nord, j’ai été replongé 23 années en arrière, quand, en 1992, la Gauche a perdu la majorité dans ce département.

Pendant les 6 années qui ont suivi, j’ai organisé, avec mes amis, la reconquête. Elle fut acquise en 1998.

Aujourd’hui, le problème se pose à nouveau. On peut d’ores et déjà considérer que la Droite sera majoritaire dans mon Département.

Je le déplore et j’en suis très peiné. L’heure est donc, à nouveau, à la reconquête.

Il est évident que la division à gauche aura contribué à créer cette situation. Il faudra se donner le temps d’analyser sereinement les causes de cette division et situer exactement les responsabilités.

J’ai recensé 17 cantons où la Gauche peut gagner le siège. Encore faudra-t-il que l’Union soit sans faille. La semaine qui commence permettra d’apprécier ce qu’il en sera.

En France, et c’est une maigre consolation, la situation n’est pas aussi catastrophique que les commentateurs s’employaient à l’annoncer.

Il faut d’abord noter que la participation a été plus forte que ce que les sondages et les médias prévoyaient. J’y vois un sursaut, certes insuffisant, de l’électorat de gauche.

La Droite enregistre de bons résultats, sans doute à cause de son alliance avec le Centre. Nul doute que le rassemblement des forces politiques est toujours payant.

L’Extrême-droite continue d’augmenter son audience dans le pays et cela dans les milieux très populaires. Je suis triste, et même découragé, de constater que nos concitoyens ne mesurent pas les dangers que font peser sur la République et sur la Démocratie cette progression du Front National.

Etre insatisfait est une situation compréhensible. Cela ne devrait pas pour autant conduire à ce vote de contestation extrême qui risque de devenir un vote d’alternance.

La sortie de crise se profile devant nous. Quelques signes se manifestent et nous laissent espérer un contexte économique et social différent.

Nul doute que c’est la conséquence de la politique menée par le Gouvernement de Manuel Valls. Il faut continuer.