Ne pas
parler des élections départementales aujourd’hui serait ne pas tenir compte de
l’un des faits marquants de l’actualité politique du moment.
A deux
jours des élections elles-mêmes, il n’est pas trop tard pour donner de
nouvelles raisons de voter utile le 22 mars. Tout a été dit ces derniers temps :
pour garantir un second tour démocratique, il faut permettre aux candidats de
Gauche d’être présents, et pour cela, voter pour le Parti Socialiste au premier
tour.
Cette position
découle non seulement d’une analyse politique mais aussi d’un constat
mathématique.
Il faut
obtenir 12,5 % des inscrits pour se présenter au second tour.
Au vu des
sondages et, surtout, des résultats obtenus par l’extrême droite aux élections
municipales puis européennes, on peut penser que beaucoup de candidats du FN
seront présents le 29 mars.
La « porosité »,
le mot est à la mode, qui s’est établie entre la Droite et l’extrême-droite me
permet de considérer que nous sommes réellement dans la situation du « bonnet-blanc
et blanc-bonnet » chère à Jacques Duclos en 1969.
La Gauche,
comme quasiment dans toutes les élections, se présente divisée. Chacune de ses
composantes défend ses candidats.
Cependant,
une étape de plus a été franchie, cette fois, dans la division :
communistes et écolos se sont alliés dans plusieurs cantons pour présenter des
binômes communs, contre le Parti Socialiste.
Ils ont,
les uns et les autres, préféré cette situation à celle que leur proposaient les
Socialistes : l’union de la Gauche dès le 1er tour.
C’est aux
électeurs de gauche qu’il appartiendra, dimanche, de montrer leur volonté d’unité.
Quels que soient les résultats obtenus par les uns ou par les autres, ce sont
les candidats socialistes qui arriveront en tête de la Gauche.
En conséquence,
et, comme je le disais au début de mon propos, la Démocratie doit être garantie
au second tour, le vote utile s’impose le 22 mars, celui en faveur des
candidats du Parti Socialiste.
C’est le seul moyen de
préserver l’avenir de la Gauche pour les temps à venir.