Réagissez !

vendredi 27 mars 2015

Et après ?

Dans l’action politique, il convient de réfléchir et de se préparer au « coup d’après ».

Dimanche, le second tour des élections départementales permettra d’apprécier plusieurs données qui éclaireront l’avenir.

On constatera, j’espère, le rassemblement des forces de gauche sur le nom du candidat qui représentera cette sensibilité, qu’il soit socialiste, communiste ou écologiste. Cela constituera une bonne base de discussion pour préparer les prochaines échéances.

On observera avec intérêt les conséquences de « la faute morale et politique » de Monsieur Sarkozy, pour reprendre la formule du Premier Ministre. Le « ni-ni » ne devra pas être suivi par les électeurs de la Droite Républicaine, sauf à désespérer de la capacité de ces électeurs à rejeter l’extrême-droite.

L’attitude de Jean-René Lecerf, sans doute futur président de l’Assemblée Départemental, mérite d’être soulignée.

Il n’a pas hésité un seul instant à appeler à voter pour le candidat de gauche, socialiste ou communiste, contre l’extrême-droite.

C’est une position courageuse qui augure bien de l’avenir dans notre région.

On comptabilisera avec amertume le nombre de sièges obtenus par le Front National. Je ne pense pas qu’il y en aura dans le Nord, et je m’en réjouis, compte tenu de la situation régularisée dans le canton du Cateau-Cambrésis.

Dans ce canton, le candidat socialiste, arrivé en 3ème position mais ayant obtenu plus de 12,5 % des inscrits, avait envisagé de se maintenir. Il prenait le risque de permettre l’élection d’un conseiller départemental du Front National. Il a finalement décidé de ne pas aller jusqu’au bout de son projet. Je salue sa sagesse.

Au lendemain du second tour, dès lundi, il faudra s’employer à expliquer encore et toujours qu’il n’y a pas d’autre politique possible que celle conduite aujourd’hui par François Hollande et Manuel Valls.

Ce serait une erreur d’en changer. Ce serait irresponsable de le réclamer sans cesse.

D’ailleurs, cette politique commence à porter ses fruits : même s’ils ne sont pas nombreux et conséquents, des signes évidents se manifestent. La reprise de la croissance est en vue. Le déficit public pour 2014 à 4 % au lieu des 4,4 % prévus en est une bonne illustration.

Et après ?

Ce qui est souhaitable devient possible. Continuons.