Dans l’action
politique, il convient de réfléchir et de se préparer au « coup d’après ».
Dimanche,
le second tour des élections départementales permettra d’apprécier plusieurs
données qui éclaireront l’avenir.
On constatera,
j’espère, le rassemblement des forces de gauche sur le nom du candidat qui
représentera cette sensibilité, qu’il soit socialiste, communiste ou écologiste.
Cela constituera une bonne base de discussion pour préparer les prochaines
échéances.
On observera
avec intérêt les conséquences de « la faute morale et politique » de
Monsieur Sarkozy, pour reprendre la formule du Premier Ministre. Le « ni-ni »
ne devra pas être suivi par les électeurs de la Droite Républicaine ,
sauf à désespérer de la capacité de ces électeurs à rejeter l’extrême-droite.
L’attitude
de Jean-René Lecerf, sans doute futur président de l’Assemblée Départemental,
mérite d’être soulignée.
Il n’a pas
hésité un seul instant à appeler à voter pour le candidat de gauche, socialiste
ou communiste, contre l’extrême-droite.
C’est une
position courageuse qui augure bien de l’avenir dans notre région.
On comptabilisera
avec amertume le nombre de sièges obtenus par le Front National. Je ne pense
pas qu’il y en aura dans le Nord, et je m’en réjouis, compte tenu de la
situation régularisée dans le canton du Cateau-Cambrésis.
Dans ce
canton, le candidat socialiste, arrivé en 3ème position mais ayant
obtenu plus de 12,5 % des inscrits, avait envisagé de se maintenir. Il prenait
le risque de permettre l’élection d’un conseiller départemental du Front
National. Il a finalement décidé de ne pas aller jusqu’au bout de son projet. Je
salue sa sagesse.
Au lendemain
du second tour, dès lundi, il faudra s’employer à expliquer encore et toujours
qu’il n’y a pas d’autre politique possible que celle conduite aujourd’hui par
François Hollande et Manuel Valls.
Ce serait
une erreur d’en changer. Ce serait irresponsable de le réclamer sans cesse.
D’ailleurs,
cette politique commence à porter ses fruits : même s’ils ne sont pas
nombreux et conséquents, des signes évidents se manifestent. La reprise de la
croissance est en vue. Le déficit public pour 2014 à 4 % au lieu des 4,4 %
prévus en est une bonne illustration.
Et après ?
Ce qui est souhaitable
devient possible. Continuons.