Dans ma
région, le Nord-Pas de Calais-Picardie, les militants socialistes ont désigné
leur candidat à la présidence de la Région pour le prochain mandat.
Il était
seul en lice : Pierre De Saintignon a été élu. J’ai dit le 19 janvier
dernier, ce que je pensais du calendrier. On aurait dû renvoyer cette
désignation de quelques mois.
C’est fait :
l’objectif est maintenant de faire adhérer le plus grand nombre d’électeurs à
cette candidature. J’y prendrai ma part avec détermination et serai attentif
aux sondages qui ne manqueront pas d’être publiés.
Il faut que
les six millions de Nordistes concernés fassent bien la différence, le jour du
vote, entre une politique de Gauche et une politique de Droite, voire d’Extrême-Droite.
Cette différence,
on a pu la constater à travers les analyses et les décisions présentées par
François Hollande lors de sa conférence de presse de ce jeudi.
Défendre l’unité
de la République, garantir la place des jeunes dans notre société, rénover le
dialogue social, tout faire pour préserver la paix dans le monde, tels sont les
éléments les plus importants des propos tenus par le Président de la République
et qu’il faut retenir.
Ce n’est
pas polémiquer que de constater que lundi dernier, pendant que François
Hollande préparait cette rencontre avec l’opinion, son prédécesseur, Monsieur
Sarkozy, préférait aller tirer les bénéfices d’une conférence très « rémunérée »
dans les Emirats arabes unis.
On comprend
mieux pourquoi l’UMP que préside Monsieur Sarkozy a « cafouillé » au
début de cette semaine pour définir sa position politique sur le 2ème
tour de l’élection législative partielle du Doubs.
Le résultat,
on le connait : le « ni-ni » - Quel courage !
François
Hollande l’a rappelé : en 2002, sans hésitation, le Parti Socialiste a
fait le choix qui s’imposait entre la Droite et l’Extrême-Droite.
Là encore,
la différence entre la Gauche et la Droite est évidente.