Il aura
fallu dix sept heures de discussions, sans doute difficiles, dix sept heures de
négociations, sans doute acharnées, pour arriver à un plan de paix en Ukraine.
Je veux
croire qu’en France, on s’accordera pour saluer l’action déterminante de
François Hollande dans la recherche d’un règlement d’un conflit dont on imagine
facilement toutes les conséquences.
Le premier
acte d’importance est le renforcement du « couple » franco-allemand. Depuis
quelques années, on assistait à un refroidissement des relations entre les deux
pays. Monsieur Sarkozy y avait largement contribué. C’est l’Europe qui en
pâtissait.
Depuis son
élection, François Hollande s’est employé à renouer le dialogue avec nos
voisins et l’on peut considérer qu’il y est parvenu pour ce qui concerne l’Europe.
Dans le cas
présent, l’Ukraine, c’est un fait politique de très grande importance lorsque
le Président de la République française et la Chancelière allemande mènent
ensemble une action en faveur de la paix.
Il est
encore trop tôt pour considérer que tout est réglé entre l’Ukraine et la Russie. L ’application du
cessez-le-feu décidé et devant entrer en application dans quelques heures sera
le premier indicateur de la réussite de la démarche entreprise.
Ne préjugeons
pas de son succès mais constatons néanmoins que, quelle que soit la situation
dans les jours à venir, l’initiative était très bonne et qu’elle aura montré la
détermination de la France et de son Président à sauver la paix aux frontières
de l’Europe.
Dans le même
temps, on apprend la création d’un millier d’emplois chez Renault. On observe
quelques frémissements dans la reprise de la croissance.
Nous sommes,
c’est sûr, encore loin d’être arrivés au bout des difficultés vécues par un
trop grand nombre de nos concitoyens.
Sans tomber dans l’excès d’optimisme,
il y a cependant matière dans, l’actualité, à voir notre avenir sous un jour
meilleur.