Ainsi, l’UMP
s’est donnée un « nouveau » président.
C’est
manifestement l’événement politique du week-end si j’en crois toutes les
réactions médiatiques entendues depuis hier soir.
Le « retour »
de l’ancien Président de la République sur le devant de la scène politique n’est
pas sans conséquence sur l’avenir de notre pays. Il y aura forcément, à droite,
des évolutions qui concerneront à la fois les responsables et les propositions.
Dans cette
affaire, le comportement des membres de l’UMP qui ont voté m’interpelle. Comment
et pourquoi peuvent-ils accorder majoritairement leur confiance à un tel
personnage ?
Je n’imagine
pas les militants socialistes désigner l’un des leurs comme premier responsable
de leur parti si celui-ci avait autant de comptes à rendre à la Justice, dans
autant d’affaires délictueuses.
C’est sans
doute une marque de différence entre la Gauche et la Droite.
Par ailleurs,
si on prend en compte les propositions et les positions politiques de Monsieur
Sarkozy à travers ses récentes déclarations formulées au cours de la campagne
interne qui vient de se dérouler, on ne peut que constater que l’homme n’a pas
changé.
Or, nous
avons présents à l’esprit tous les effets particulièrement négatifs de la politique
menée dans la période 2007-2012, tant pour la France que pour l’Europe.
C’est
désormais ce qu’il faut faire : rappeler ce que les Français ont rejeté en
mai 2012 en permettant l’élection de François Hollande.
Deux ans et
demi après l’éviction de celui qui prétend aujourd’hui jouer à nouveau un rôle politique
prédominant, j’entends bien s’exprimer les insatisfactions parce que le
changement espéré n’est pas aussi important qu’il était attendu.
Mais qui
pourrait raisonnablement penser que ce « retour » est un événement
qui va marquer positivement notre vie quotidienne ?
Celles et
ceux qui le croiraient auraient la mémoire bien courte.