La question
demeure posée : est-ce que ce sont les commentateurs qui font l’opinion ou
est-ce l’opinion qui alimente les commentaires ?
Si nous
comparons la France à ses voisins européens, il est incontestable que nous
occupons la première place dans le domaine de l’insatisfaction exprimée par nos
concitoyens et relatée par les observateurs.
Tous les
jours, on nous présente de nombreux sujets qui alimentent ce sentiment d’insatisfaction.
Et pourtant,
dans tout événement, dans toute circonstance, il y a souvent, pour ne pas dire
toujours, un aspect positif, une approche différente qui pourraient être
valorisés.
Prenons le
Parti Socialiste comme illustration de mon propos.
Les militants
du PS ont passé les dernières semaines, depuis bientôt trois mois, à préparer
ce que l’on appelle les Etats Généraux.
Pendant
toute cette période écoulée, les socialistes ont réfléchi et, aujourd’hui,
formulent des propositions pour que leur Parti soit en osmose avec l’attente de
nos concitoyens.
Or, force
est de constater que l’exercice a réussi. La proposition de la direction du
Parti se traduit actuellement par des analyses objectives de ce qu’il ne faut
pas faire et, à l’inverse, de ce qu’il est urgent de mettre en œuvre pour que
le PS occupe sa place dans la vie politique de notre pays.
A travers
une « charte des Socialistes pour le progrès humain » qui sera
soumise au vote des adhérents du PS dans les prochains jours, sont réaffirmées
les valeurs fondamentales auxquelles se référent les Socialistes pour atteindre
les objectifs qu’ils se sont fixés.
Ainsi, l’histoire
de la gauche française organisée, depuis plus d’un siècle, sera marquée d’une
nouvelle étape qui servira l’action du gouvernement.
Cela devrait intéresser les
commentateurs et tous nos concitoyens.