Malheureusement,
la France n’a pas gagné.
Cette compétition
internationale aura été l’occasion pour François Hollande, Président de la
République, de retrouver Martine Aubry qui, en 2011, avait la légitime ambition
d’être candidate à l’élection présidentielle.
Les électrices
et les électeurs de gauche s’étaient alors prononcés majoritairement en faveur
de François Hollande à l’occasion des « primaires ». Aujourd’hui,
pour certains d’entre eux, la politique menée ne correspond pas à leur attente.
Ces critiques s’expriment parfois dans les rangs même du PS.
Il est vrai
que les difficultés économiques et sociales auxquelles sont confrontés nos
concitoyens ne sont pas résolues.
Cependant,
si on considère objectivement les changements intervenus depuis deux ans et
demi, y compris dans le domaine économique et social, force est de constater
que le Président de la République, son gouvernement, sa majorité ne sont pas
restés les bras croisés.
Pour certains,
l’action du gouvernement ne serait pas une action de gauche. Il faut être de
mauvaise foi pour réagir ainsi. Si tel était le cas, nous n’entendrions pas la
Droite, et notamment les candidats à la présidence de l’UMP, s’en prendre aux
mesures mises en œuvre avec autant de virulence.
Pour un
responsable socialiste, être classé plus à gauche qu’un autre n’a pas de sens. Le
Président de la République mène une politique conforme à ses engagements :
permettre le changement, redresser la France, rétablir la justice. C ’est un
programme de gauche.
Nonobstant
les conséquences d’une crise qui dure trop longtemps et qui pèse lourdement sur
les Français, je suis fier de ce qui a été réalisé depuis mai 2012.
Parce qu’il reste encore
beaucoup à faire, parce qu’il n’y a pas d’autres voies que celles empruntées par
le gouvernement, il importe que pas une seule voix socialiste ne fasse défaut
pour soutenir l’action du Président de la République.