La loi n’est
pas encore publiée mais nous pouvons dire assurément que le Nord Pas-de-Calais
et la Picardie ne formeront plus désormais qu’une seule région sur la carte
administrative et politique de la France.
Je m’en
réjouis car j’ai toujours souhaité que l’on réduise le nombre de nos régions et
qu’on les mette au niveau européen des grands pays de l’Union.
Je sais que
dans le Nord, la plupart de mes amis politiques étaient défavorables à cette
fusion. Le Parlement a tranché, ce sera maintenant la loi pour tout le monde.
L’étape
suivante va consister à désigner une assemblée régionale dans cette entité
nouvelle.
Les Socialistes
sont actuellement majoritaires dans les deux « anciennes »
collectivités.
Pourquoi ne
le resteraient-ils pas ? C’est l’objectif qu’il faut se fixer en sachant
que les difficultés seront fortes et proviendront de la Droite comme de l’extrême-droite
et même d’une partie de la Gauche.
Mais, comme
disait François Mitterrand, une bataille électorale n’est jamais perdue avant
de l’avoir menée.
Il importe
donc de se mettre en ordre de marche pour mener ce débat politique.
Celui qui
conduira la liste proposée aux électrices et aux électeurs de cette grande
région par le Parti Socialiste aura une lourde mission : celle de faire
gagner son camp.
Ce sont les
militants qui le désigneront. Ils devront le faire avec le souci premier de nous
donner toutes les chances de gagner. J’ai quelques idées en la matière. J ’aurai l’occasion
d’y revenir.