J’imagine
aisément que, quelle que soit la place que l’on occupe sur l’éventail
politique, tout le monde en est partisan.
Mais, il y
a progrès et progrès. Il y a surtout des manières différentes de le garantir.
Ainsi, les
Socialistes ont adopté ce week-end une « Charte pour un progrès humain ».
C’est un document qui vient après d’autres dans l’histoire du Parti Socialiste
et qui a le mérite de fixer la ligne du Parti à ce moment.
Je n’ai pas
entendu ou lu à ce jour, à droite, de telles analyses de la situation
inégalitaire dans laquelle vivent nos contemporains.
Certes, il
n’est pas trop tard mais je doute que ceux qui prônent l’individualisme comme
moyen de développement soient à même de se préoccuper de donner à tous les mêmes
chances de réussite dans la vie.
Monsieur
Sarkozy qui revient sur le devant de la scène politique est animé d’abord par
un esprit de revanche. Le bien-être de ses concitoyens passe après la
satisfaction de ses ambitions.
Quant à l’extrême
droite, ses dirigeants profèrent à l’envi des anathèmes contre de nombreuses
catégories sociales dont les membres deviennent ainsi boucs émissaires dans
cette période de crise.
Cela permet
aux dirigeants du Front National, formation fasciste s’il en est, d’engranger
des succès d’audience qui leur sont fournis par des concitoyens insatisfaits,
voire malheureux.
Reste donc
la Gauche dans sa diversité comme force politique susceptible de garantir le
progrès humain.
Il faudra
du temps, ne serait-ce que pour rassembler celles et ceux qui partagent cet
objectif.
La charte
évoquée au début de mon propos engage les Socialistes notamment en regard du
rassemblement de la Gauche.
La réponse
appartient à toutes celles et à tous ceux qui se réclament de cette Gauche sans
être membre du Parti Socialiste.
A eux de manifester leur
volonté de progrès humain.