Depuis deux
ans et demi, le Président de la République et le gouvernement se battent pour
faire reculer le chômage.
Malheureusement,
la crise internationale continue de paralyser notre développement économique
qui, seul, permettrait une reprise de la croissance et favoriserait la création
d’emplois.
Aujourd’hui,
le gouvernement propose au Parlement de voter une loi dont les dispositions
faciliteraient la relance de notre économie. Certaines de ces dispositions
suscitent des réactions, plus vives à gauche qu’à droite d’ailleurs.
La Droite
sait bien que ce n’est pas depuis l’élection de François Hollande que nos
difficultés ont commencé. Elle mesure sans doute la responsabilité qui fut la
sienne entre 2002 et 2012.
A gauche,
les critiques sont fortes, notamment contre ce que l’on appelle le « travail
du dimanche ».
A ceux de
mes amis qui sont dans cette posture, je demande de regarder de plus près ce
qui est proposé.
Il faut d’abord
observer qu’une forte majorité de nos concitoyens est favorable à ce que
certaines activités commerciales soient autorisées le dimanche. Ce n’est pas
déterminant mais il faut en tenir compte.
La nouveauté
par rapport à ce que proposait la Droite lorsqu’elle était au gouvernement c’est
que, d’une part, cela ne peut se faire qu’avec des salariés volontaires et que,
d’autre part, ces derniers bénéficieront de contreparties financières et
sociales, comme le droit à récupération.
Enfin, la
loi ne fera que permettre aux maires, s’ils le veulent, d’autoriser l’ouverture
des magasins qui le demanderont.
Quel bel
exemple de décentralisation de la décision politique pour laquelle la Gauche se
bat depuis près de quarante ans.
Alors,
sachons raison garder et rassemblons-nous pour permettre de recourir à des
moyens qui, jusqu’alors n’ont pas encore été utilisés en France.
A la veille d’échéances
électorales d’importance, il y a d’autres priorités.