J’entends,
je lis des commentaires sous forme d’affirmations dans les propos tenus par des
observateurs médiatiques ou par des responsables politiques, généralement de
gauche.
François
Hollande ne respecterait pas ses engagements.
Une nouvelle
fois et, dussé-je me répéter, je mets au défi quiconque de démontrer lequel de
ses soixante engagements le Président de la République n’a pas suivi.
Parce que
la croissance n’est pas au rendez-vous, les insatisfaits de tous bords
dénoncent un prétendu revirement de François Hollande par rapport à ses promesses.
C’est fallacieux et l’intention de nuire est évidente.
On peut être
en désaccord avec la méthode employée par l’Exécutif. On peut souhaiter une
approche différente. Serait-elle davantage productrice d’effets positifs ?
Je ne le
crois pas car notre appartenance à l’Union Européenne ne nous permet pas d’autres
décisions nationales pour ce qui concerne la réduction du déficit ou la
diminution des dépenses publiques.
En disant
cela, je n’accuse pas l’Europe de nous obliger à agir au détriment des
Français.
Il n’y a
plus que les extrémistes de droite ou de gauche pour prétendre de telles
inepties.
Par contre
je regrette, je déplore que l’Europe, à travers ses instances n’entendent pas
les cris d’alarme formulés par la France ou l’Italie.
Parce qu’aujourd’hui,
il est irréaliste d’imaginer la France en dehors de l’Union Européenne, il est
plus que jamais nécessaire que l’Europe se dote d’une politique de relance
économique.
Pour y
parvenir des efforts sont encore à faire dans quelques pays membres, trop
repliés sur leurs intérêts nationaux.
Quelques frémissements
de changement apparaissent, en Allemagne, à la Banque Centrale
Européenne et même au sein de la nouvelle Commission
Européenne présidée désormais par Monsieur Junker.
Alors, tout
n’est pas perdu. Les mois à venir ne manqueront pas de confirmer cette
tendance.
Je l’espère
fortement.