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lundi 3 novembre 2014

Notre avenir passe par l’Europe

J’entends, je lis des commentaires sous forme d’affirmations dans les propos tenus par des observateurs médiatiques ou par des responsables politiques, généralement de gauche.

François Hollande ne respecterait pas ses engagements.

Une nouvelle fois et, dussé-je me répéter, je mets au défi quiconque de démontrer lequel de ses soixante engagements le Président de la République n’a pas suivi.

Parce que la croissance n’est pas au rendez-vous, les insatisfaits de tous bords dénoncent un prétendu revirement de François Hollande par rapport à ses promesses. C’est fallacieux et l’intention de nuire est évidente.

On peut être en désaccord avec la méthode employée par l’Exécutif. On peut souhaiter une approche différente. Serait-elle davantage productrice d’effets positifs ?

Je ne le crois pas car notre appartenance à l’Union Européenne ne nous permet pas d’autres décisions nationales pour ce qui concerne la réduction du déficit ou la diminution des dépenses publiques.

En disant cela, je n’accuse pas l’Europe de nous obliger à agir au détriment des Français.

Il n’y a plus que les extrémistes de droite ou de gauche pour prétendre de telles inepties.

Par contre je regrette, je déplore que l’Europe, à travers ses instances n’entendent pas les cris d’alarme formulés par la France ou l’Italie.

Parce qu’aujourd’hui, il est irréaliste d’imaginer la France en dehors de l’Union Européenne, il est plus que jamais nécessaire que l’Europe se dote d’une politique de relance économique.

Pour y parvenir des efforts sont encore à faire dans quelques pays membres, trop repliés sur leurs intérêts nationaux.

Quelques frémissements de changement apparaissent, en Allemagne, à la Banque Centrale Européenne et même au sein de la nouvelle Commission Européenne présidée désormais par Monsieur Junker.

Alors, tout n’est pas perdu. Les mois à venir ne manqueront pas de confirmer cette tendance.

Je l’espère fortement.