« Les
résultats viendront si nous nous mobilisons tous ».
Ainsi
s’exprimait le Président de la République le 18 septembre dernier à l’occasion
de sa conférence de presse.
Un mois
plus tard, cet appel au rassemblement reste toujours d’actualité.
Même si la
cote de popularité de François Hollande n’est pas aussi satisfaisante qu’on
pourrait le souhaiter, nombreux sont ceux, à Gauche, qui ont bien compris que
les mesures engagées sont les seules susceptibles de nous permettre de sortir
de la crise.
On ne
répétera jamais assez que cette crise internationale qui pèse sur nos sociétés,
où que ce soit à travers le monde, est la cause première des difficultés
auxquelles est confrontée la France.
Je
m’emploie, pour ce qui me concerne, à le dire à qui veut l’entendre.
Cela étant,
il importe que des mesures soient engagées à l’initiative du gouvernement et de
sa majorité parlementaire. Elles le sont et il n’est pas nécessaire de les
rappeler. Il suffit d’observer l’évolution des positions au plan européen. La
situation en Allemagne préoccupe aujourd’hui ses dirigeants et l’on peut penser
que Madame Merkel sera plus conciliante dans les jours à venir.
Lorsque
j’ai adhéré au Parti Socialiste en 1962, nous étions dans l’opposition. Nous
allions y rester 23 ans entre 1958 et 1981. L’élection de François Mitterrand
allait faire naître d’immenses espoirs.
Déjà la
réalité économique du monde capitaliste et libéral dans lequel nous sommes
s’est imposée. Pierre Mauroy et son gouvernement ont alors engagé le tournant
de la rigueur.
Nous avons
connu ensuite une succession d’alternances entre la Gauche et la Droite.
Aujourd’hui,
nous devons tout faire pour que l’action des Socialistes se prolonge au-delà du
présent quinquennat. Les résultats attendus ne manqueront pas d’apparaître même
si, aux yeux de nos concitoyens, c’est long à venir.
« Les
réformes engagées dès mai 2012 se poursuivront à un rythme accélérée »
déclarait François Hollande hier soir.
Alors, mobilisons-nous pour qu'elles apportent leurs fruits.