De tous les
événements qui ont marqué cette semaine politique, je retiendrai l’abstention d’anciens
ministres dans le vote de la première partie de la loi de finances.
En d’autres
termes, poursuivant la démarche suicidaire des « frondeurs », ils n’ont
pas voté les recettes du budget de l’Etat qu’ils avaient approuvées en tant que
membres du gouvernement il y a moins de deux mois.
Rappelés à
l’ordre par des responsables, l’un d’entre eux aurait déclaré « ne pas
avoir de leçons à recevoir ».
Bien sûr
que si : il est clair que ces abstentionnistes ont oublié le B.A. – BA de l’action
politique collective : quand une décision est prise à la majorité, on l’applique.
Dans la
phase préparatoire des Etats Généraux du PS, les contributions fleurissent. C’est
une bonne chose.
J’en ai
moi-même signé une sur les Droits de l’Homme et la légalité internationale en
Palestine et en Israël.
J’ai
apporté immédiatement mon soutien à celle intitulée « Assumons et avançons ! »
dont le premier signataire est Patrick Kanner accompagné de la plupart des
parlementaires nordistes.
Car c’est
bien de cela dont il s’agit : il faut assumer et il faut avancer.
« On
doit faire remonter la colère du terrain » disent certains.
On doit
surtout, quand on est membre du PS, expliquer en permanence l’action du
gouvernement et convaincre autour de soi qu’il n’y a pas d’autre politique
possible pour sortir de la crise qui mine notre économie.
D’autres
veulent « faire gagner le quinquennat de François Hollande ». J’en
suis, sans état d’âme, mais je n’assortis pas mon soutien de critiques et de
propositions irréalistes.
Oui, il
faut assumer les difficultés du moment, même si elles durent malheureusement. Il
ne faut pas tomber dans les faux procès après telle ou telle déclaration du
Premier Ministre.
Oui, il faut avancer. C'est tous ensemble que nous réussirons.