Ces derniers jours ont permis de constater des divergences de position, tant à droite qu’à gauche.
Je laisse à Messieurs Sarkozy, Juppé, Fillon et leurs partisans respectifs le soin de « laver leur linge sale en famille ». Cela ne me concerne pas, cela ne m’intéresse pas.
Je suis par contre attentif à l’expression de ceux qui, à gauche, font entendre leur différence.
Il faudrait, selon eux, changer de politique économique et sociale.
On sait bien que ces deux volets, l’économique et le social, sont étroitement liés. La gauche est synonyme de progrès social. On l’a vu dans toute son histoire. Personne ne peut le nier.
Cependant, pour le développer il faut un contexte économique favorable. Or, il ne l’est pas.
Certains auteurs de raisonnements simplistes tant à droite qu’à gauche, considèrent que cette situation est la conséquence de la politique menée par le Gouvernement. Pour eux, la ligne fixée par le Président de la République n’est pas la bonne.
En vérité, et j’en reviens à ceux qui, à gauche, mènent la fronde, il faut rechercher davantage dans des motivations personnelles les raisons de ces positions discordantes.
Bien entendu, je ne veux pas faire de procès d’intention à tel ou tel. J’observe simplement que chacun affiche une stratégie individuelle au service d’une ambition personnelle.
Or, la gravité de la situation qui pèse sur la France justifie plus que jamais une unité sans faille. Servir la Gauche, permettre la réussite de l’action gouvernementale, c’est d’abord expliquer à nos concitoyens la réalité de ce qui nous entoure.
Toute l’énergie consacrée par certains à se distinguer serait mieux employée si elle était utilisée pour défendre la politique menée par Manuel Valls.
Si ce n’est fait, je m’interroge : certains veulent-ils vraiment que la Gauche réussisse ?
