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lundi 13 octobre 2014

Oui à l’assurance chômage

Tout le monde s’accorde à reconnaître que notre système de protection sociale est de grande qualité. Ce système prévoit entre autre une indemnisation des personnes ayant perdu leur emploi.

Tout cela a un coût et c’est là que les difficultés surgissent à une époque, la nôtre, où l’argent public se fait de plus en plus rare.

Certains préconisent une diminution des prestations sociales versées afin de réaliser des économies.

Ce fut le cas quand la Droite a décidé de diminuer les dépenses de santé en instaurant une franchise sur tous les actes médicaux ou pharmaceutiques.

Récemment, on a évoqué la modulation des allocations familiales en fonction des revenus de la famille. Pourquoi pas ?

Aujourd’hui ressurgit l’éventuelle diminution de l’assurance chômage.

Cette question agite beaucoup le « landerneau » politique français. Une fois de plus je regrette qu’on ne dissocie pas la forme et le fond.

Sur le fond, cette question relève d’abord du dialogue social. Il revient aux organisations syndicales et au patronat de rechercher un accord pour d’éventuelles adaptations.

Rappelons une nouvelle fois que nous ne sommes pas dans une économie « administrée » et qu’il n’appartient pas au gouvernement de décider avant que les partenaires sociaux se soient prononcés.

Sur la forme, je constate une nouvelle fois que l’action politique ne s’enseigne pas dans les grandes écoles. Sinon, cela signifierait que notre Ministre de l’économie a séché des cours.

Jean-Christophe Cambadélis, Premier Secrétaire du PS a eu raison de rappeler la règle fondamentale : le Président de la République fixe la ligne à suivre. Ce n’est pas aux ministres de le contredire.

Or, François Hollande a été clair sur ce sujet : cette question n’est pas à l’ordre du jour.

On pourrait se réjouir que les propos du « camarade » Macron aient contribué à recréer une unité à Gauche, à quelques exceptions près, dans la condamnation de cette déclaration.

En cherchant bien, on devrait trouver d'autres sujets consensuels dans l'intérêt des Français.