Hier soir, au cours d’une réunion publique dans ma commune, Audrey Linkenheld qui m’a succédé à l’Assemblée Nationale, rendait compte de son action de députée au cours de l’année écoulée.
Les nombreuses décisions prises, tant par les parlementaires que par le gouvernement, témoignent incontestablement d’une action en profondeur qui fait suite à l’engagement de François Hollande en 2012 : organiser le changement.
La liste de ces initiatives est longue, très longue même. Certaines sont d’ailleurs considérées comme ayant toujours existé alors qu’elles découlent d’un choix politique à l’opposé de celui mis en œuvre par la Droite.
Dans ce contexte, le gouvernement et les socialistes continuent d’assumer leurs responsabilités et s’emploient à vaincre les conservatismes.
Ils doivent aussi affronter les irresponsables, prétendument de gauche, dont on peut se demander pourquoi ils mettent tant d’énergie à « tirer contre leur camp ».
La bonne illustration de ce constat réside aujourd’hui aussi bien dans la réforme du transport ferroviaire que dans le collectif budgétaire.
Dans le premier cas, des agents de la SNCF sont en grève pour marquer leur opposition au système en place. Ce sont les mêmes qui dénonçaient, il y a quelques temps, ce système qu’il est indispensable de modifier. Il est évident que ce doit être le même opérateur qui ait la responsabilité du transport et des moyens de ce transport.
Dans le second cas, le gouvernement propose des mesures fiscales notamment qui corrigeront les effets des politiques antérieures, celles de la Droite avant 2012, celles mises en œuvre depuis par la gauche qui nécessitent d’être modifiées.
C’est là que de prétendus « frondeurs » parmi les députés socialistes imaginent pouvoir imposer des dispositions qui menaceraient l’équilibre précaire dans lequel se trouve notre économie.
Comme on le constate, le chemin est étroit entre le conservatisme et l’irresponsabilité. Seules la volonté politique et la détermination permettront de réussir.
