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lundi 16 juin 2014

Fermeté

C’est le mot couramment employé ce matin par les commentateurs : la fermeté.

Le gouvernement en fait preuve dans ses discussions avec les syndicats de cheminots qui sont à l’origine d’un mouvement de grève.

Comme dans beaucoup d’autres domaines, la réforme du transport par rail est indispensable. Il faut mettre fin à la dualité créée par le partage entre deux sociétés distinctes : le transport lui-même et les moyens de ce transport.

Le gouvernement n’a pas fermé la porte aux grévistes. Il a même accepté des modifications au projet initial afin de rassurer complètement les agents inquiets.

Pour autant et avec détermination, le débat législatif s’engagera demain. Il apportera, je l’espère, les réponses aux inquiétudes des grévistes.

Fermeté également au Conseil national du Parti Socialiste, samedi dernier.

Le Premier Ministre et le Premier Secrétaire du PS ont mis les socialistes devant leurs responsabilités.

Je dis et je répète que face à la crise, il n’y a pas d’autre politique possible que celle conduite actuellement par Manuel Valls.

Pourtant, j’observe que des prétendus responsables du PS réclament une autre politique. Ils ne se contentent pas de rédiger des amendements pour corriger le projet du gouvernement. Cela est d’ailleurs acceptable jusqu’au moment de la décision majoritaire. Ils se réunissent avec des représentants d’autres formations politiques.

Une telle attitude préfigure une rupture plus profonde, voire une scission. J’aimerais entendre d’autres voix pour crier « ça suffit ! ».

Seule la Droite a intérêt à ce que la Gauche soit mise en difficulté. Lorsque des hommes et des femmes de gauche s’engagent dans une opposition à leur propre camp, ils font forcément le jeu de la Droite.

A qui profite le crime se demande-t-on dans une enquête policière ?

Dans le cas présent on pourrait s’interroger sur les motivations réelles des acteurs de la fronde.

Il faut sortir de l’ambiguïté.