Réagissez !

vendredi 27 juin 2014

France et Europe

Un mois après les élections européennes dont on connaît malheureusement les résultats, l’avenir de l’Europe et donc celui de la France se joue ces jours-ci.

Les socialistes et les socio-démocrates se sont réunis à l’initiative de François Hollande. Ils ont arrêté une position commune : soutien à la candidature de Monsieur Juncker pour présider la Commission européenne. La condition à ce soutien est pleine de bon sens : l’Europe doit s’engager dans la relance de la croissance et la lutte pour l’emploi. Pour ce faire, il faut accepter davantage de souplesse dans l’application des règles budgétaires.

Monsieur Juncker désigné par le Parti majoritaire au Parlement européen, est légitime dans sa candidature.

L’exigence des dirigeants de gauche et Centre gauche est déterminante pour notre avenir.

Que des conservateurs exacerbés comme le Britannique Cameron ou l’Allemande Merkel défendent l’idée d’une application pure et dure des dispositions budgétaires ne surprend personne.

Cependant, l’Europe ne s’est pas construite, et sa construction est loin d’être achevée, pour satisfaire les intérêts particuliers de tel ou tel. Il convient d’abord de prendre en considération la situation de chacun des Etats membres.

Lorsque l’un d’entre eux, et c’est le cas de la France ou de l’Italie, demande que joue la solidarité européenne, il ne doit pas y avoir de réticences à satisfaire cette demande.

L’égoïsme, voire le nationalisme, prennent trop souvent le pas sur l’intérêt collectif.

Etre européen c’est d’abord s’inscrire pleinement dans la volonté de permettre à chaque pays composant l’Europe de réussir sa politique économique et sociale.

Aujourd’hui, la France a besoin de l’Europe mais l’Europe a besoin de la France.