C’est l’Europe qui doit, aujourd’hui et plus que jamais, retenir notre attention.
Dans moins de trois semaines les électeurs des 28 pays membres de l’Union Européenne désigneront leurs députés européens.
Ce sera un moment d’une très grande importance pour tous les Etats membres et pour la France en particulier. En effet, il faut bien s’imprégner de l’idée que la solution à nos problèmes économiques et financiers viendra d’abord de l’Europe.
Pour les Français confrontés à la crise, leur vote du 25 mai serait inutile s’ils en faisaient d’abord un nouvel avertissement au gouvernement. Cet avertissement a été donné à travers les élections municipales. Le gouvernement et sa majorité en ont tenu compte. Il faut maintenant s’employer à construire un avenir serein et apaisé.
Monsieur Copé et l’UMP jouent avec le feu et ne servent ni la France ni l’Europe en appelant à un nouveau vote-sanction contre le gouvernement de Manuel Valls.
Si l’on a bien intégré l’importance de ces élections européennes, il faut ensuite se déterminer pour une liste, et cela dès le 25 mai : il n’y a qu’un seul tour.
Le choix est grand puisque, à travers les 8 grandes régions qui découpent la France pour cette élection, plus de vingt listes se présentent aux suffrages.
La démocratie le permet même si cela peut paraître excessif.
En fait, le choix est relativement simple entre les conservateurs et les progressistes, entre les partisans et les adversaires de l’Europe.
Mon choix personnel est évidemment pour la construction européenne et le progrès économique et social. Les listes du Parti Socialiste et de leurs alliés répondent le mieux à ces critères.
Si ces listes obtenaient la majorité dans les 28 pays européens concernés, la présidence de la Commission européenne, c'est-à-dire, pour simplifier, du gouvernement européen reviendrait au socialiste allemand Martin Schulz.
Alors, beaucoup d’espoirs seraient permis.
