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vendredi 9 mai 2014

L’Europe encore

C’est avec beaucoup de plaisir que j’observe depuis quelques jours que l’Europe occupe la première place dans les médias. C’est heureux qu’il en soit ainsi car c’est un bon moyen pour sensibiliser nos concitoyens à quelques jours des élections européennes. Cela permet également de souligner l’importance de ces élections pour notre avenir national.

Certains s’opposent à l’idée d’aller plus avant dans la construction européenne. Celle-ci a commencé en 1957 avec le traité de Rome, il y a 57 ans.

Il faudra encore quelques décennies avant qu’elle n’aboutisse à un système politique, économique, social satisfaisant.

Aujourd’hui, cette question n’est pas à l’ordre du jour. Le 25 mai prochain, il s’agira de désigner les députés européens. De la majorité qui sortira des urnes dans les 28 Etats membres dépendra la suite de cette construction européenne et, surtout, la mise en œuvre d’une politique économique dont dépend notre pays.

Le pire serait à craindre si, par malheur, la victoire revenait à ceux qu’on appelle les eurosceptiques, ceux qui ne veulent pas d’une évolution des institutions européennes, voire qui souhaitent la fin de l’organisation telle que nous la connaissons à ce jour.

Si une majorité d’électeurs choisissait les candidats des listes populistes, c'est-à-dire nationalistes, ce serait un retour en arrière de près de 70 ans.

Je dis cela alors que l’on commémorait hier la fin de la deuxième guerre mondiale qui a fait des dizaines de millions de morts. Est-ce que l’on veut le retour à des périodes comparables à celles que l’Europe a connues alors ?

Je ne veux pas croire que les Français prendront le risque de mettre notre pays en plus grande difficulté.

Lundi, je dénonçais la position de Monsieur Copé appelant nos concitoyens à condamner, par leur vote, la politique du gouvernement français.

Aujourd’hui, c’est Monsieur Fillon qui renchérit sur le même registre.

Décidemment, l’UMP n’a rien compris. Pour se faire plaisir dans le cadre héxagonal, la Droite n’hésite pas à mettre notre avenir en péril.

Les Françaises et les Français auront le sens des responsabilités : ils voteront pour une Europe de progrès, celle que veulent construire les Socialistes et leurs candidats.