Quel dommage me disais-je hier soir en assistant au meeting lillois pour les élections européennes. Quel dommage que les propos tenus par le Premier Ministre, Manuel Valls, par le Premier Secrétaire au PS, Jean-Christophe Cambadelis, ne soient pas entendus par tous les Français.
Les 600 ou 700 participants sont repartis porteurs d’arguments convaincants, mais c’est bien peu en regard des millions d’électeurs qui, dans neuf jours, désigneront leurs représentants au Parlement européen sans apprécier précisément les enjeux de ce scrutin.
Pourtant, ce vote du 25 mai aura cette fois, pour la première fois, une importance de premier plan. C’est la majorité de l’Assemblée européenne qui désignera le Président de la Commission européenne.
C’est une avancée démocratique significative. Celui qui aura la responsabilité de mettre en œuvre la politique de l’Europe sera le porte-parole des aspirations des citoyens des Etats membres.
On ne sait pas forcément que jusqu’alors, cette désignation était le résultat d’un compromis entre les chefs d’Etats et de gouvernements.
Généralement, c’est la Droite qui tirait son épingle du jeu et c’est une politique de droite qui était menée en direction des pays de l’Union Européenne.
Changement fondamental donc qui rend possible des avancées, non seulement sur le plan économique par rapport à la crise, mais aussi sur le plan social, fiscal, culturel ou pour les relations internationales.
Pour cela, on l’aura compris, il faut une majorité progressiste qui siège à Strasbourg.
Alors, je dis à mes concitoyens : ne vous trompez pas d’élection. La Droite dirige l’Europe. Si vous souhaitez une autre politique, là aussi, le changement c’est maintenant.
