Comme dans le domaine sportif, une action politique peut être conduite par étape.
C’est ce qui s’est mis en place avec la constitution du gouvernement que dirige désormais Manuel Valls.
Cette nouvelle étape en devenir conserve le même objectif : l’emploi.
Pour gagner cette bataille, les moyens à mettre en œuvre n’ont pas changé. Notre pays doit retrouver une croissance suffisante pour que des emplois soient créés.
Ces moyens qui consistent à diminuer les dépenses publiques dans certains secteurs, à l’exception de l’Education, de la Justice et de la Police, ont des conséquences sur la vie quotidienne de nos concitoyens.
Ils sont contraignants. Pour en atténuer les effets, le moment est venu et il est urgent que des mesures sociales, un « pacte de solidarité » a demandé François Hollande, soient engagées. Le pouvoir d’achat de nos concitoyens, surtout pour les revenus les plus bas, doit être amélioré.
Mardi prochain, Manuel Valls présentera son programme d’action gouvernementale.
Ne faisons pas de procès d’intention à priori avant de l’avoir entendu.
La Droite, dans son rôle d’opposition systématique, n’a de cesse que de dénigrer une politique qui n’est pas encore précisée.
A Gauche, et même au sein du Parti Socialiste, j’entends des voix qui pensent relayer l’insatisfaction de l’électorat de Gauche en critiquant ce qui a été fait au cours des 22 mois écoulés. Les mêmes expriment des doutes, des réserves sur l’action à venir au prétexte que le nouveau Premier Ministre a défendu, dans le passé, des thèses non conformes aux orientations de la Gauche.
Cessons de nous « tirer une balle dans le pied » en alimentant ainsi la polémique politicienne.
Le Président de la République, a qui personne ne conteste le droit de fixer le cap, s’est exprimé très clairement lundi dernier.
Un peu plus de confiance en son action ne nuirait pas.
