Cette semaine connaîtra un moment fort de cette nouvelle étape du quinquennat telle que l’a voulue François Hollande en confiant la responsabilité du gouvernement à Manuel Valls.
Après le vote de confiance qui a fait suite à la déclaration de politique générale du Premier Ministre le 8 avril dernier, les députés seront invités à approuver le pacte de responsabilité et de solidarité annoncé par le Président de la République au début de l’année.
Des discussions ont été menées au cours des derniers jours entre le gouvernement et sa majorité. Quoi de plus normal. Bruno Le Roux, Président du Groupe Socialiste à l’Assemblée Nationale a conduit une délégation à Matignon puis a rencontré le Premier Ministre à nouveau aujourd’hui.
Ainsi, les députés, porteurs des aspirations de leurs électeurs, auront infléchi le projet initial pour introduire dans ce plan des mesures sociales significatives.
C’est en tout cas ce que je souhaite, de même que j’espère que si un vote favorable au plan proposé et décidé par le Parti Socialiste, pas une seule voix des députés du groupe ne devra manquer en séance.
J’entends bien les commentaires, les déclarations de tel ou tel parlementaire exprimant son insatisfaction.
La politique est l’art du compromis. Il faut savoir jusqu’où on persiste dans ses exigences avant un point de rupture lourd de conséquences. Il n’est pas question de fustiger qui que ce soit tant que l’acte politique que constitue le vote n’est pas réalisé.
C’est donc une affaire à suivre.
