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vendredi 18 avril 2014

Soyons cohérents

Depuis mardi dernier, le Parti Socialiste a un nouveau Premier Secrétaire : Jean Christophe Cambadélis.

C’est une bonne chose, non pas tant pour l’homme qui est bien entendu compétent mais parce que le moment était venu, après le changement de gouvernement, de mettre le PS dans une nouvelle perspective.

Je suis toujours surpris d’entendre ou de lire des commentaires selon lesquels le Parti serait en panne idéologique, ne renouvèlerait pas sa pensée, n’aurait plus de doctrine.

Foutaise que ces commentaires.

Incohérence quand ils sont prononcés par de prétendus responsables du PS.

Le Parti Socialiste n’a pas besoin de définir, tous les jours, une nouvelle position politique. Les grands principes, tels qu’ils ont été arrêtés il y a plus d’un siècle, demeurent d’actualité : défendre la Démocratie et la République, mettre fin aux inégalités entre les hommes et entre les territoires, lutter en permanence pour la Justice.

A partir de cela, il suffit de traduire ces grands principes par des actes politiques en se posant en permanence des questions simples.

Ces actes répondent-ils aux attentes des citoyens ? Est-il possible de les mettre en œuvre compte tenu du contexte ? Une autre politique est-elle envisageable compte tenu des contraintes économiques et sociales du moment ?

C’est à partir des réponses à ces questions que le gouvernement de Manuel Valls a engagé les mesures que l’on connait, qui font débat dans l’opinion mais que j’approuve parce qu’il n’y en a pas d’autres possibles.

Ces mesures ne sont que la traduction de la ligne politique du Parti Socialiste.

J’entends bien les réactions d’un « quarteron de députés socialistes », comme aurait dit le Général de Gaulle.

Cependant, je ne les entends pas proposer des mesures réalistes pour sortir la France de la crise, relancer la croissance et résoudre le problème de l’emploi.

Alors, quand on n’est pas capable de suggérer une alternative crédible, comme le disait un ministre de François Mitterrand, « quand on n’est pas content, on ferme sa gueule ou on démissionne ».

Comme je ne souhaite pas qu’ils démissionnent, se serait fragiliser la majorité, je leur demande de respecter la ligne fixée par le Président de la République.

Le Parti, ses responsables, doivent veiller à ce que cela soit effectif.