Un quotidien national, Libération, consacre cinq pages de son édition de ce jour à démontrer ce que pense le peuple de gauche et ses insatisfactions de la politique du gouvernement.
Ce quotidien se prétend de gauche. J’en doute.
Trouvera-t-on un jour des journalistes objectifs vous expliquer l’état de la crise en ce début d’année 2014 ?
Cette crise n’est pas née avec l’élection de François Hollande.
Cette crise n’est pas le résultat d’une politique conduite par le Président de la République, son gouvernement, sa majorité parlementaire depuis vingt mois.
Je rêve d’une presse qui rappelle régulièrement aux Français les origines de la crise monétaire, économique, sociale qui s’est abattue sur le Monde et qui frappe la France et l’Europe en profondeur.
Je rêve d’une presse qui démontre que les mesures prises en France avant 2012 n’ont malheureusement pas eu d’effets pour lutter contre le chômage et pour rétablir la croissance indispensable.
Je rêve d’une presse qui nous dirait, aujourd’hui, si le redémarrage de l’économie américaine est une réalité crédible et s’il est porteur d’espoir pour l’Europe.
Je rêve d’une presse qui consacrerait ses colonnes à redonner confiance aux Français parce que des frémissements de reprise apparaissent ici et là.
Bien sûr cela ne suffirait pas à résoudre les problèmes parfois dramatiques auxquels sont confrontés trop de nos concitoyens. Cela contribuerait pourtant à donner des perspectives plus encourageantes que ne le font les lamentations de la gauche masochiste.
Alors, passer du rêve à la réalité, est-ce encore un rêve ?
