Dans deux mois, les Français voteront. Ils choisiront leurs équipes municipales et, parmi elles, celui ou celle qui sera élu maire.
Dans la plupart des communes, villes ou villages, les « têtes de listes » sont connues. Ces personnes, investies de la responsabilité de diriger la cité en cas de victoire, ont constitué leurs équipes. Des règles plus ou moins démocratiques selon les formations politiques ou selon les lieux ont été appliquées.
Le contexte politique, tant local que national est bien connu. L’analyse qui en est faite n’est pas toujours objective ou rationnelle. La politique n’est pas une science exacte et les positions tranchées ne sont pas forcément vérifiées au moment du vote.
L’expérience m’a appris qu’il ne fallait jamais être sûr de rien. Cela n’empêche pas d’avoir des convictions et de les défendre avec la volonté de les faire partager par le plus grand nombre. Ces dernières doivent être la base des propositions formulées par les candidats. Ces propositions doivent tenir compte des aspirations des citoyens et être dénuées de toute démagogie.
Je suis un citoyen, je suis un militant de mon Parti, j’ai exercé des responsabilités électives à différents niveaux.
Aujourd’hui, j’ai davantage de temps pour écouter et pour observer.
Tout cela me permet de bien ressentir les attentes et d’en imaginer les réponses. Elles seront différentes en fonction du lieu, de la sociologie de la population. Il s’agit de trouver la synthèse entre des intérêts parfois contradictoires.
Deux mois, c’est à la fois long et court.
C’est long quand il faut encaisser les critiques, les attaques verbales, les commentaires désobligeants.
C’est court si l’on considère qu’il faut toujours du temps pour expliquer et pour convaincre.
Alors, ne perdons pas de temps.
