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vendredi 22 novembre 2013

Clarification.Simplification.Justice

Ainsi, dix huit mois après l’élection de François Hollande, le Gouvernement ouvre le dossier de la réforme fiscale, la 14ème des 60 propositions du candidat socialiste.

Nombreux sont les bons esprits, à droite certes, mais à gauche également, qui dénonçaient le non-respect de ses engagements de campagne sur cette question par le Président de la République.

Ceux-là sont bien obligés de « manger leur chapeau » : une proposition est en train de devenir une réalité.

J’ai bien conscience que nous ne sommes pas encore à l’aboutissement de cette réforme indispensable. Je ne suis pas non plus en capacité d’en analyser les détails. D’ailleurs personne ne peut, par anticipation, afficher une nouvelle législation fiscale dont l’élaboration commence d’abord par une large concertation.

Par contre, les objectifs sont fixés et pourraient se résumer par un sigle : CSJ.

En effet, la Clarification, la Simplification et la Justice seront les trois critères qui serviront de trame à la mise à plat puis aux modifications qui affecteront notre fiscalité.

Je veux croire que sur de tels objectifs, la Gauche toute entière dans sa diversité, sa pluralité, se retrouvera rassemblée.

Ce souhait, je le formule en pensant au comportement, irresponsable à mes yeux, des Sénateurs écologistes qui envisagent de ne pas voter les recettes du budget 2014.

Ces « partenaires » oublieraient-ils qu’ils ne doivent leur élection qu’à l’accord passé alors avec le Parti Socialiste ?

Respecter la solidarité gouvernementale découle naturellement d’une conception éthique de la politique. Il semblerait que ce ne soit pas l’apanage de tout le monde.

Néanmoins, et au-delà de cette anecdote, je retiens d’abord l’initiative de Jean-Marc Ayrault concernant notre système fiscal.

Dans ce domaine comme dans d’autres, la confiance est au rendez-vous.