Comment ne
pas avoir une pensée pour les deux journalistes assassinés samedi au Mali. Ma
solidarité est sans faille vis-à-vis de leurs familles, de leurs confrères. Ma
détermination à défendre la liberté de la Presse et le droit d’informer est
encore renforcée par ce drame.
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Quand, il y
a 18 mois, une majorité de Français a fait le choix du changement, ces mêmes
Français pensaient sans doute que, du jour au lendemain, nous aurions du
travail pour tous, un logement pour chacun, une santé et une retraite
garanties, une école de grande qualité.
La liste
des problèmes politiques énumérés ici n’est pas exhaustive. Dans tous les
domaines de notre vie collective il était indispensable d’engager des réformes
pour répondre à l’attente de cette majorité du 6 mai 2012.
Tout
pourrait aller beaucoup plus vite, beaucoup mieux si l’alternance voulue alors
ne s’était pas produite au moment d’une crise économique profonde.
Il ne faut
pas faire comme si tout allait bien. Trop d’emplois sont encore supprimés. Trop
d’entreprises sont amenées à cesser leur production.
Il serait
irresponsable et démagogique de prétendre que c’est là le résultat de la
politique du Gouvernement.
Au
contraire, l’action courageuse engagée par François Hollande et Jean-Marc
Ayrault constitue la seule réponse possible à tous ces problèmes évoqués au
début de mon propos.
De bons
esprits, sans aucune légitimité, évoquent le nécessaire changement de
Gouvernement selon eux, citent des noms.
Là encore,
c’est irresponsable et démagogique de faire croire que tout irait mieux alors.
Les
problèmes bretons, la mise en place des rythmes scolaires, la situation des
Roms sont des sujets qu’il faudrait encore traiter et pour lesquels les moyens
employés aujourd’hui sont les bons et les seuls valables.
Que cette
majorité du changement voulu il y a 18 mois ne perde pas confiance.
C’est long,
c’est difficile, mais c’est possible.