Réagissez !

lundi 14 octobre 2013

Réalisme


L’action politique ne se mène pas avec un excès d’optimisme pour ceux qui la pratique.


A l’inverse, le pessimisme empêchera d’agir avec la volonté d’atteindre les objectifs fixés.

Ni optimisme, ni pessimisme mais réalisme.

C’est ce concept auquel j’aimerais que l’on fasse référence.

Le résultat de l’élection partielle de Brignoles pourrait rendre pessimistes toutes celles et tous ceux qui défendent les valeurs de notre République et qui verraient dans ce succès de l’extrême droite, une anticipation de ce qui se produirait aux prochaines consultations générales.

Même si le risque est réel, le temps qui nous sépare des élections municipales puis européennes permet de tout mettre en œuvre pour convaincre nos concitoyens tentés par le vote Front National que cela ne résoudrait en rien les problèmes qui les assaillent.

Cette élection partielle est intervenue dans un département et dans une région où l’extrême droite a déjà enregistré des résultats importants.

Brignoles n’est pas la France.

Néanmoins, ce coup de semonce, car je le considère comme tel, devrait amener une partie de la Droite et certains médias à se ressaisir et à cesser de banaliser le Front National comme s’il s’agissait d’une formation politique ordinaire.

Le Parti Socialiste, ses responsables, ont une mission prioritaire : expliquer à nos concitoyens que les solutions politiques proposées par l’extrême droite ne règleront pas les problèmes d’emploi, de logement, de santé, d’éducation.

Bien au contraire, ce sont les populations en difficulté qui pâtiraient de la politique d’exclusion promise par Madame Le Pen et ses sbires.

Être réaliste aujourd’hui, c’est affronter les difficultés politiques auxquelles sont confrontés le Gouvernement et sa majorité.

C’est aussi afficher une détermination sans faille pour mettre fin au pessimisme ambiant fortement entretenu par la Droite.

Alors, si cela se fait, un peu d’optimisme accompagnera le mouvement.