L’action
politique ne se mène pas avec un excès d’optimisme pour ceux qui la pratique.
A
l’inverse, le pessimisme empêchera d’agir avec la volonté d’atteindre les
objectifs fixés.
Ni
optimisme, ni pessimisme mais réalisme.
C’est ce
concept auquel j’aimerais que l’on fasse référence.
Le résultat
de l’élection partielle de Brignoles pourrait rendre pessimistes toutes celles
et tous ceux qui défendent les valeurs de notre République et qui verraient dans
ce succès de l’extrême droite, une anticipation de ce qui se produirait aux
prochaines consultations générales.
Même si le
risque est réel, le temps qui nous sépare des élections municipales puis
européennes permet de tout mettre en œuvre pour convaincre nos concitoyens
tentés par le vote Front National que cela ne résoudrait en rien les problèmes
qui les assaillent.
Cette
élection partielle est intervenue dans un département et dans une région où
l’extrême droite a déjà enregistré des résultats importants.
Brignoles
n’est pas la France.
Néanmoins,
ce coup de semonce, car je le considère comme tel, devrait amener une partie de
la Droite et certains médias à se ressaisir et à cesser de banaliser le Front
National comme s’il s’agissait d’une formation politique ordinaire.
Le Parti
Socialiste, ses responsables, ont une mission prioritaire : expliquer à
nos concitoyens que les solutions politiques proposées par l’extrême droite ne
règleront pas les problèmes d’emploi, de logement, de santé, d’éducation.
Bien au
contraire, ce sont les populations en difficulté qui pâtiraient de la politique
d’exclusion promise par Madame Le Pen et ses sbires.
Être réaliste aujourd’hui, c’est affronter les difficultés politiques auxquelles
sont confrontés le Gouvernement et sa majorité.
C’est aussi
afficher une détermination sans faille pour mettre fin au pessimisme ambiant
fortement entretenu par la Droite.