Depuis deux
jours, le Nord accueille les représentants des Départements de France réunis en
Congrès annuel.
Pendant des
années j’ai suivi les activités de l’Association des Départements de France.
Cette fois, et parce que c’était à Lille, j’ai été invité bien que je n’aie plus
de responsabilités électives. C’est dire que j’ai retrouvé avec plaisir
beaucoup de visages connus et amis.
J’ai écouté
notamment le discours du Premier Ministre venu dire aux Conseillers Généraux
combien le Gouvernement était attentif au rôle et aux missions des services
départementaux sur l’ensemble du territoire national.
C’est un
discours auquel j’adhère pleinement puisque j’ai toujours défendu ce niveau
d’administration et de collectivité que constitue le Département.
Aujourd’hui,
d’autres ont pris le relais de cette défense et c’est heureux. Il en est
malheureusement, à droite comme à gauche, qui suggèrent de mettre fin à
l’existence des Départements.
C’est
méconnaître complètement notre histoire et la place occupée par le Département
dans la vie quotidienne de nos concitoyens.
Je ne vais
pas ici développer les arguments justifiant la nécessité du statu quo en la
matière puisque le problème n’est pas posé par le Gouvernement.
Les
Présidents des Conseils Généraux de droite ont manifesté leur opposition à la
politique du Gouvernement en boycottant le discours du Premier Ministre.
En
démocratie, la politique de la chaise vide est souvent un aveu de faiblesse. Sa
pratique dessert toujours les intérêts de nos concitoyens.
C’est
pourquoi je déplore ce comportement mesquin et politicien. Il alimente le
sentiment d’insatisfaction ressenti par celles et ceux qui, au moment du vote,
se réfugient dans les extrêmes ou qui s’abstiennent.
Quand la
droite française va-t-elle cesser d’être irresponsable ? La question lui
est posée.