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vendredi 13 septembre 2013

La fermeté a payé

La situation en Syrie semble évoluer dans le bon sens.

J’ai bien conscience que la guerre civile n’est pas terminée et que de nouvelles victimes viendront malheureusement s’ajouter aux nombreux morts qu’a déjà provoqués ce conflit.

J’ai bien conscience que le système politique syrien n’a pas encore changé. Ce n’est pas à nous d’en décider même si on ne peut que le souhaiter ardemment.

Il est cependant incontestable que cette évolution de la situation est due à la fermeté manifestée par François Hollande. Il n’était pas seul dans cette attitude. Encore fallait-il que la France entraînant les autres Etats membres de l’Union Européenne adopte cette position courageuse défendue par le Président de la République.

Ce que nous constatons aujourd’hui devrait amener certains responsables politiques français de gauche, et parmi eux quelques socialistes, qui se sont trop vite exprimés sur le thème de la non-intervention à bien réfléchir à leurs commentaires avant de les formuler.

Dans l’action politique, il ne faut jamais être ni frileux ni trop pressé et encore moins donneur de leçons.

Je ne tomberai donc pas dans ce travers.

Néanmoins, et parce que je prenais connaissance hier d’une déclaration de Ségolène Royal qui critiquait la « méthode » de communication du gouvernement autour des impôts, la jugeant « mauvaise », je me souviens que Jean de la Fontaine, dans l’une de ses fables, a déjà créé la « mouche du coche » il y a quelques siècles.

Comme elle, il ne sert à rien de s’agiter beaucoup sans rendre de réels services.

Aujourd’hui, en politique internationale comme en politique intérieure le Gouvernement et le Président de la République font ce qu’il faut. Je n’ai pas d’états d’âme.