Je l’avoue : l’intervention de François Hollande à la télévision hier soir m’a particulièrement plu.
Inévitablement, la Droite s’est employée à en minimiser la qualité en utilisant toujours les mêmes arguments : le Chef de l’Etat mènerait notre pays dans une impasse et le conduirait à l’échec.
Les donneurs de leçons permanents qui sévissent dans certains médias en rajoutent, semblant se réjouir à l’avance de cet échec qui servirait les extrêmes.
Or, si l’on veut bien se donner la peine d’analyser les propos du Président de la République avec un minimum d’objectivité, on reconnaîtra qu’aucun sujet préoccupant n’a été laissé dans l’ombre.
François Hollande a rappelé sa fermeté vis-à-vis du régime syrien.
Il a réaffirmé sa position en matière de fiscalité : 2014 sera une année de stabilisation. La croissance qui semble se pointer permettra d’imposer moins ceux de nos concitoyens qui paient l’impôt sur le revenu. N’oublions pas, à ce propos, que cet impôt n’est payé que par un Français sur deux.
Personne n’aime donner son argent à l’Etat ou aux collectivités publiques.
Pourtant, tout le monde souhaite une meilleure Education Nationale, davantage de sécurité ou un emploi pour tous. Je ne fais là que reprendre les trois priorités du Gouvernement.
D’autres domaines justifient le recours à l’argent public : la protection sociale, les transports ou la santé, par exemple.
Il faut donc considérer que la contribution financière de tous les citoyens, en fonction de leurs revenus, est une nécessité.
C’est le prix à payer pour vivre dans une société où la Démocratie constitue la règle de fonctionnement et où la République respecte sa devise fondamentale : Liberté, Egalité, Fraternité.
