On peut trouver beaucoup d’analogie entre l’action politique collective et le sport d’équipe.
Pour ce qui me concerne, j’ai toujours considéré que pour atteindre un objectif, il fallait agir comme le fait une équipe de rugby engagée dans un match.
Il faut une équipe soudée autour de son capitaine, une pugnacité sans faille, le désir de gagner tout en respectant l’adversaire.
Trop de commentaires ont, au cours de l’année écoulée, souligné un manque de fermeté de la part de l’exécutif lorsque l’un de ses membres, un ministre en l’occurrence, s’autorisait une critique.
Cette semaine, la réaction aux propos déplacés d’un membre du gouvernement montre, si cela était nécessaire, que « l’échauffement » est terminé pour reprendre une image sportive.
Erreur, faute, absence de solidarité, tous ces paramètres ont été réunis quoi qu’en dise la ministre concernée.
Les responsables politiques qui s’emploient à critiquer leur camp servent l’adversaire.
Ce comportement est malheureusement trop souvent pratiqué dans les rangs de la Gauche.
Jamais, ou en tout cas très rarement, la Droite ne se livre à ce genre d’exercice.
La culture est différente, certes. Le culte du chef est une pratique inhérente à la Droite. Le débat permanent est une des caractéristiques de la Gauche.
Le débat, c’est bien. Il faut cependant en connaître les limites et, surtout, ne pas les dépasser.
Les moments difficiles marqueront encore la vie politique, tant en France qu’en Europe. C’est une raison suffisante pour que l’équipe, sur le terrain, soit soudée et offensive.
