Depuis ce jour, la Croatie est membre à part entière de l’Union Européenne. Elle est le 28ème Etat membre.
Bienvenue donc à ces 4,2 millions de Croates dont quelques responsables politiques et économiques se demandent si cette adhésion est une bonne chose.
Ils le constateront avec le temps : l’Europe, « nouvelle dimension de notre avenir » comme disait François Mitterrand, est une chance pour tous les citoyens des 28 pays membres de l’U.E.
Cette chance serait encore plus grande si l’Union Européenne était véritablement dotée d’institutions démocratiques effectives et efficaces.
Or, ce n’est malheureusement pas le cas.
Néanmoins et fort heureusement, l’Europe n’est pas confrontée à la situation de certains pays qui connaissent actuellement une agitation parfois violente pour contester leurs institutions.
L’adhésion à l’U.E. sous-tend des règles de fonctionnement interne et des principes fondamentaux qui remettraient en question cette adhésion s’ils n’étaient pas respectés.
Il faut cependant aller plus loin et ouvrir rapidement le dossier d’un réel fédéralisme.
Bien sûr cela entraînera l’abandon de quelques responsabilités nationales. On l’a déjà fait pour la monnaie dans les pays de la « zone euro ». Il est possible de le mettre en œuvre pour la Défense et pour les Affaires Etrangères.
Cela contribuerait à accréditer l’idée d’une Europe politique qui permettrait de résoudre plus facilement les problèmes économiques que nous traversons.
Alors, bienvenue à la Croatie, mais avançons rapidement dans la construction européenne.
