Jusqu’alors, je n’étais pas revenu sur une situation politique analysée précédemment dans ce « blog ».
Aujourd’hui, je le fais parce qu’il me semble indispensable de donner des suites à l’élection législative partielle du Lot de dimanche dernier.
Ce que j’ai lu à propos du contenu de la réunion du bureau du Parti Socialiste du 25 juin me laisse perplexe.
S’il est exact, comme le rapporte la presse, que les dirigeants du P.S. n’ont consacré que quelques instants à cette importante question, la montée de l’audience de l’extrême droite en France, je m’inquiète sur l’avenir du rôle de mon parti dans la vie politique de mon pays.
J’attends de ceux qui sont en responsabilités, Premier Secrétaire en tête, qu’ils organisent une vaste contre-offensive dont l’objectif est d’éclairer nos concitoyens sur la réalité des propositions du Front National.
Cela passe par une analyse approfondie de ses propositions et la démonstration des dangers que leur mise en œuvre représenterait.
Il importe que dans les meilleurs délais, les militants socialistes soient en possession d’un argumentaire. Ils auront ainsi les moyens de mieux expliquer aux Français ce qui découlerait d’une politique telle que celle que préconise le Front National.
Moins de neuf mois nous séparent des élections municipales. Dans cette période, les candidats vont rencontrer leurs électeurs.
Ils présenteront, à cette occasion, leurs projets pour la commune et leur bilan, s’ils sont sortants.
Il leur faudra aussi dénoncer les leurres des propositions de l’extrême droite.
C’est à cette condition que nous pourrons enrayer et diminuer l’audience de ces théories qui placeraient la France et les Français dans des difficultés incommensurables.
Il y a véritablement urgence.
