Se battre pour l’emploi est l’objectif prioritaire du gouvernement.
Faire en sorte que les offres non pourvues trouvent une réponse n’est pas une nouvelle marotte de l’exécutif comme le disent certains commentateurs.
Rien ne doit être laissé de côté quand il s’agit de permettre au plus grand nombre d’avoir un emploi.
L’inadéquation entre les formations initiales et les besoins de l’économie n’est malheureusement pas nouvelle. Je regrette que depuis plusieurs décennies les analyses prévisionnelles des besoins de qualifications n’aient pas permis de préparer les jeunes à des métiers qui, aujourd’hui, peinent à trouver des personnes pour les occuper.
Il y a urgence à un moment où le chômage progresse, mois après mois, dans les proportions que l’on sait.
Le chômage est un cancer qui ronge la société dans toutes ses catégories et ses générations.
Il secrète tous les dérèglements que l’opposition, quelle qu’elle soit, accuse la majorité en place de ne pas résoudre.
La Conférence sociale, résultante de la volonté de Démocratie sociale de François Hollande est le lieu par excellence où de tels sujets doivent être traités.
Le Président de la République n’a pas manqué de le poser d’entrée.
Certes, les autres questions abordées lors de cette conférence sociale sont également importantes. Celle de l’avenir des retraites est dans tous les esprits.
Il n’empêche que c’est en permettant l’accès à l’emploi d’abord que nous serons mieux armés pour apporter des réponses aux nombreux sujets qui préoccupent nos concitoyens.
