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lundi 17 juin 2013

Eviter les élections partielles


Il n’est pas un homme ou une femme de Gauche, il n’est pas un Républicain qui puisse se satisfaire des résultats de l’élection législative partielle dans le Lot. La présence, au second tour, de l’extrême droite face au candidat de la Droite parlementaire, l’élimination du candidat socialiste, donnent à ce rendez-vous électoral un caractère pour le moins insatisfaisant.


Le premier responsable est bien identifié : c’est un homme qui n’était pas digne d’être un élu. Je ne veux pas en rajouter. La justice se prononcera.

Il n’empêche que nous n’en serions pas là si la morale politique indispensable à respecter quand on s’engage avait été la référence première de cet ancien ministre.

D’un point de vue plus institutionnel, cette situation montre les limites de notre système électoral.

Il y a tout juste un an se déroulaient les élections législatives générales. Elles permettaient à la Gauche d’être majoritaire.
Le fait de gouverner crée toujours un sentiment d’insatisfaction chez les électeurs qui ne constatent  pas, du jour au lendemain, les changements annoncés.

Revenir devant le corps électoral c’est évidemment donner à ce dernier l’occasion de manifester cette insatisfaction.

Il faut donc qu’en toute démocratie on garantisse la durée à ceux qu’une majorité de Français a mandaté pour agir.

Il importe de modifier la loi électorale.

A l’heure actuelle, le suppléant siège automatiquement quand le titulaire devient membre du Gouvernement ou s’il vient à décéder. Je préconise d’étendre ce dispositif en cas de démission du titulaire.

La démocratie, la République auraient tout à gagner d’un système simplifié et garant de continuité et de sérénité.