Le socialisme et la justice sont deux valeurs qui, de mon point de vue, sont indissociables.
Conduire des réformes comme le font actuellement le Gouvernement et sa majorité procède naturellement de cette référence au concept de justice.
Aujourd’hui, la politique familiale est une priorité pour Jean-Marc Ayrault et son Gouvernement parce que près de soixante dix ans après sa mise en œuvre telle que nous la connaissons, elle a besoin d’être modernisée, adaptée au monde d’aujourd’hui et surtout rendue plus juste.
C’est le seizième engagement pris par François Hollande devant les Français, il y a un an. Que la Droite et certains commentateurs ne fassent donc pas semblant d’être surpris.
J’ai tendance à considérer que la modulation des versements en fonction des ressources du ménage est la plus facile à mettre en œuvre et qu’elle est également juste.
Le gouvernement a retenu la baisse du quotient familial. Cette mesure aura moins de conséquences financières pour les familles qui seront plus nombreuses à être concernées.
De plus, elle est accompagnée d’autres dispositions qui répondront aux préoccupations des parents en matière de garde de jeunes enfants : des places seront créées dans les crèches et dans les écoles maternelles.
Tout notre système de protection sociale (santé, vieillesse, famille) doit être préservé. Il est notoire que l’ensemble des prestations versées ne sont pas compensées par des recettes équivalentes. La Gauche se doit d’être exemplaire en matière de gestion des finances publiques.
En politique, il faut choisir. C’est ce que vient de faire le Gouvernement.
