Le droit de manifester est reconnu dans notre République.
Il m’est arrivé souvent d’en user.
Il s’agissait alors d’accompagner celles et ceux qui s’opposaient à une politique envisagée par le gouvernement de Droite, alors au pouvoir.
Il s’est agi aussi de défendre une institution de notre pays, comme l’Ecole par exemple, à plusieurs reprises menacée, là encore par la Droite.
Jamais je n’ai manifesté contre mon camp.
C’est malheureusement ce à quoi se sont livrés hier ceux qui, à l’appel de l’irresponsable Mélenchon, se réclamant de la Gauche, ont manifesté pour une autre politique.
Prenant le risque de diviser la Gauche, un an après avoir œuvré pour changer la tête de l’exécutif, les organisateurs du rassemblement de la Bastille ont trompé l’opinion.
Certains de nos concitoyens, notamment celles et ceux qui n’ont pas d’emploi, des ressources précaires, qui ne trouvent pas à se loger de façon décente, qui renoncent à se soigner, peuvent être amenés à entendre ces vociférations comme la vérité révélée.
Les Socialistes doivent tenir bon le cap fixé par François Hollande et dire aux Français : ils vous leurrent.
La démagogie a toujours été le cancer de la démocratie. Mélenchon et ceux qui l’accompagnent dans sa démarche ne servent pas la République et encore moins le peuple de Gauche dont ils prétendent défendre les intérêts.
Contrairement à ce que présente la première page d’un quotidien national, François Hollande n’est pas un homme seul.
Dans notre Démocratie, il y a un gouvernement, une majorité parlementaire qui n’ont pas failli aux engagements pris il y a tout juste un an.
Je crois fermement que cela ira mieux demain parce que je sais que tout est mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi.
Alors, pour paraphraser Jean-Marc Ayrault, non à la propagande irresponsable et démagogique, oui à une politique exigeante, utile et nécessaire.
