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vendredi 5 avril 2013

Soyons volontaires

Engagé dans la vie politique depuis une cinquantaine d’années, j’ai constaté qu’il ne se passait pas de semaine, voire de jour, sans qu’un événement auquel on ne s’attendait pas vienne perturber les actions engagées.

Le délit commis par l’ancien ministre du budget et reconnu par lui mardi dernier constitue un de ces événements perturbateurs.

Il est d’une telle gravité et a de telles conséquences sur notre vie collective qu’il est normal qu’il alimente les commentaires.

Comme je le soulignais il y a deux jours, les militants socialistes figurent parmi ceux qui sont les plus ébranlés par cet événement. Je le vois à travers les témoignages que je reçois en réaction à mon « blog ». Je le lis dans la presse de ce jour.

Toutefois, il ne s’agit pas de tomber dans l’acharnement. La justice est saisie. Qu’elle fasse son travail.

La vie continue et notamment la vie politique. La faute d’un homme ne peut pas être celle d’une collectivité, en l’occurrence, le Parti Socialiste, le gouvernement ou la majorité parlementaire.

Si tel était le cas, cela signifierait une complicité dans la faute.

Ce n’est pas le cas.

Il importe donc que celles et ceux qui ont été affectés et peinés par cette situation, comme je l’ai été moi-même, retrouvent la volonté qui doit nous animer lorsqu’il s’agit de soutenir l’action de François Hollande ou Jean-Marc Ayrault.

Il serait irresponsable d’ajouter ses critiques ou ses suggestions à celles de la Droite ou des extrémistes comme je le lis ou je l’entends dans les déclarations de quelques socialistes.

Le moment que nous traversons est grave. Il ne s’agit pas de se cacher la réalité.

Il est cependant possible et souhaitable de dépasser cela. C’est une question de volonté politique.