L’actualité marquée par un événement d’une intense gravité m’amène à publier ma réaction à cet événement.
Vous la trouverez ci-après…
Quand, dans une famille, un de ses membres commet un acte condamnable ou irréparable, la famille toute entière est affectée, même si elle n’est pas coupable, même si elle n’est pas responsable.
La faute indigne de celui qui fut mon collègue à l’Assemblée Nationale, mon ami même, de celui à qui le Président de la République a fait confiance au point de lui confier un ministère régalien de la plus haute importance, celui du budget, m’affecte considérablement.
Elle m’affecte et elle me peine pour les Français qui nous ont fait confiance en mai et juin dernier sans savoir que nous avions parmi nous une personnalité ayant commis un acte inacceptable.
Elle m’affecte et elle me peine pour François Hollande qui n’a de cesse que de donner à notre République et à notre Démocratie une image irréprochable de rigueur et d’honnêteté.
Elle m’affecte et elle me peine pour Jean-Marc Ayrault qui, pendant plusieurs semaines et dans un contexte difficile a eu près de lui quelqu’un qui n’a pas hésité à se parjurer devant l’Assemblée Nationale.
Elle m’affecte et elle me peine pour tous ces militants socialistes qui ont eu la satisfaction de voir leur action reconnue par nos concitoyens lorsque ces derniers ont élu le Président de la République et sa majorité.
Elle m’affecte et elle me peine à titre personnel parce que je n’imagine pas qu’un responsable politique puisse agir ainsi. Mon expérience me permet de savoir que dans l’action politique, des paroles, des actes sont parfois difficiles à accepter.
Dans le cas présent, les limites sont largement franchies.
J’attends de celui qui nous a plongés dans l’abattement qu’il déclare publiquement et rapidement qu’il renonce définitivement à toute responsabilité politique.
Pour le reste, ce sera à la justice de confirmer les faits et de sanctionner comme il se doit.
