Réagissez !

lundi 22 avril 2013

Solidarité

Bien sûr, nos concitoyens aspirent à être rassurés sur leur avenir, sur celui de leurs enfants, en matière d’emploi.

Bien sûr, nos concitoyens ont envie de se sentir en sécurité dans leur quartier et ne plus être confrontés à la violence inhérente à la crise économique et sociale.

Bien sûr, nos concitoyens souhaitent ardemment que le rêve européen imaginé en 1957, il y a 56 ans, devienne une réalité qui se concrétiserait par des avancées sociales significatives.

Les députés socialistes, qui se réunissent aujourd’hui en séminaire de travail, ont raison de faire état de ce sentiment d’insatisfaction partagé par un grand nombre de Français.

Ces derniers ont majoritairement voulu le changement, il y a un an. Ils sont impatients de le constater.

Si incompréhension il y a, il appartient à ces mêmes députés socialistes, aux responsables du Parti, Harlem Désir en tête, d’affronter cette insatisfaction en rappelant tout ce qui a été décidé et mis en œuvre depuis un an et en expliquant que 10 années de gouvernements de droite ne se corrigent pas en quelques mois.

Il faut laisser du temps au temps. Plus que jamais, cette formule utilisée par François Mitterrand est toujours d’actualité.

C’est pourquoi les députés de gauche, et parmi eux quelques socialistes, qui contestent en permanence la ligne suivie par le gouvernement pour retrouver la croissance et permettre la sortie de crise ont tort.

Ils contribuent et favorisent le climat d’insatisfaction que j’évoquais.

Leur devoir, en même temps que leur responsabilité est simple à définir : pour constater un début de réussite de la politique conduite par le Président de la République, il faut une solidarité sans faille. Les états d’âme n’ont pas leur place.