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vendredi 8 mars 2013

Vive la Démocratie Sociale

Le droit social français est incontestablement une garantie de protection pour les salariés de notre pays.

Il n’est pas parfait. Il doit être amélioré dans certaines de ses dispositions. Il a évolué tantôt positivement, tantôt négativement au fil de son histoire. Il a le mérite d’exister et de constituer une base.

Ce droit social est encore plus pertinent quand il traduit un accord entre ce qu’on appelle les « partenaires sociaux ».

Les employeurs, le patronat, une des composantes de ces « partenaires sociaux », sont bien organisés.

Ils présentent généralement un front uni, front de classe en terme marxiste.

Les salariés sont, qu’on le veuille ou non, moins forts. Le pluralisme syndical est parfois source de division. Le faible taux de syndicalisation ne permet pas aux représentants syndicaux de disposer d’une base quantitativement importante.

C’est une situation que je regrette et qui est la conséquence de l’histoire du mouvement ouvrier en France depuis plus d’un siècle.

J’évoquais au début de mon propos les insuffisances du code du travail.

En cette journée internationale des droits des femmes, force est de constater que ces droits ne sont pas les mêmes selon les sexes, notamment en terme de rémunération, de responsabilités ou tout simplement d’accès à l’emploi.

C’est un sujet qu’il est urgent de traiter une fois pour toute.

Dans un autre domaine, j’évoquais le dialogue social. François Hollande s’y était engagé : la démocratie sociale doit avoir sa place dans nos institutions.

Elle a fonctionné et a permis l’accord du 11 janvier sur la sécurisation de l’emploi. Sa traduction dans la loi adoptée en Conseil des Ministres et soumise au Parlement fait naître des insatisfactions.

Le contenu de cette nouvelle législation à venir est important. Ce qui l’est davantage selon moi, c’est la procédure suivie pour aboutir à ces nouvelles dispositions du Code du Travail.

La Démocratie sociale est bien en marche.