Ce matin, impossible d’ouvrir un journal, impossible d’écouter une radio ou de regarder une télévision sans vivre les premières heures de la liberté retrouvée par Florence Cassez.
Est-elle innocente, est-elle coupable ? Je ne suis pas magistrat et je ne fais pas profession de juger les autres. Ce qui m’importe, c’est le respect des règles élémentaires des droits de l’homme.
Il ne fait pas de doute que jusqu’à ces derniers jours ces règles n’avaient pas été respectées au Mexique. Avec cette décision de la Cour suprême on peut considérer que la justice mexicaine a retrouvé des règles de fonctionnement dignes d’un Etat démocratique.
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Droits de l’homme, droits de la femme, droits des enfants : la vigilance s’impose à tout moment et partout. Ces droits sont malheureusement trop souvent bafoués, reniés même, pour que l’on considère que leur défense est impérative et toujours nécessaire.
En France, aujourd’hui, ce sont de nouveaux droits qu’il faut institutionnaliser.
Le mariage pour tous, le vote des étrangers aux élections locales en font partie.
La définition de ces nouveaux droits n’est pas évidente car les réactions des opposants laissent supposer des conséquences infondées.
L’adhésion de tous est également difficile à obtenir. La peur de la nouveauté, l’influence de la critique démagogique sont trop souvent à l’origine des réactions négatives.
On connait l’importance des médias dans notre vie contemporaine. Pourquoi ne pas espérer que ces mêmes médias ne se contentent pas de surfer sur des événements factuels ? Il y a tant à faire pour développer le sens critique et le libre arbitre de nos concitoyens.
Et pour faire respecter les droits.
