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lundi 21 janvier 2013

Des vœux et la réalité

Les manifestations de vœux se succèdent à un rythme très soutenu. C’est une des traditions de notre société qu’il convient de préserver, même si elle paraît désuète aux yeux de certains. Elle permet de se souhaiter plein de bonnes choses pour l’année à venir, même si, et il ne faut pas être dupe, ces vœux ne sont pas toujours sincères.

J’ai toujours considéré que, comme le matin de chaque jour, on se dit « bonjour », il est normal qu’on se dise « bonne année » quand celle-ci commence.

Les conversations échangées au cours de ces rencontres tournent autour des événements qui marquent en ce moment notre vie collective.

C’est le Mali et l’engagement de la France. C’est l’Algérie et l’assassinat de plusieurs dizaines de personnes travaillant sur le site gazier attaqué par les terroristes. C’est le mensonge de Lance Amstrong qui avoue s’être dopé, ce que tout le monde savait. Ce sont les conditions climatiques créées par les importantes chutes de neige. Tout cela alimente à l’envi les propos des uns et des autres.

Tous ces sujets, de plus ou moins grande importance, ne doivent pas en faire oublier d’autres.

Ce sont d’abord et toujours les conséquences de la crise traversée, une crise qui pèse lourdement sur ceux de nos concitoyens confrontés aux difficultés du chômage, à l’impossibilité de trouver un logement, à l’inquiétude pour l’avenir de nos enfants.

Le changement, c’est maintenant disions-nous il y a quelques mois, ce qui a permis à François Hollande d’être élu. On aurait dû préciser : « c’est maintenant qu’il commence ».

Il est effectivement engagé mais il faudra encore plusieurs mois avant que ne soient rétablies les conditions d’une vie meilleure que celle de nos parents et que nous puissions préparer une société plus épanouie pour nos enfants.

La tâche sera rude.

A l’instar du Président de la République et de son gouvernement, il nous faut agir avec détermination.