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lundi 7 janvier 2013

Bonne année

Combien de fois a-t-on entendu ces deux mots depuis quelques jours, combien de fois les a-t-on prononcés soi-même ?

Qu’importe d’ailleurs puisqu’il s’agit d’une très bonne tradition à respecter.

Ce serait merveilleux s’il suffisait de prononcer simplement cette formule pour que l’année à venir se déroule dans de bonnes conditions.

Si les prévisions sont toujours possibles, la réalité du présent est parfois difficile à vivre pour celles et ceux qui en subissent les conséquences les plus dures.

Les demandeurs d’emploi, les salariés menacés de licenciement, leurs familles, toutes ces personnes sont bien entendu les premiers vers qui doit jouer la solidarité nationale.

Or, il n’y a pas de solidarité sans volonté politique. On l’a bien vu avec le précédent gouvernement pour qui la situation des plus défavorisés passait après les avantages aux plus nantis.

Depuis plusieurs semaines, et plus encore ces derniers jours, Jean-Marc Ayrault, les membres du gouvernement, le Président de la République, tous manifestent fortement leur volonté de tout mettre en œuvre pour faire reculer le chômage. « Coûte que coûte » a même déclaré François Hollande.

Quelle magnifique ambition qui devrait être relayée par tous les commentateurs plutôt que de nous rebattre les oreilles avec les frasques russes d’un acteur de cinéma dont la seule évocation du nom me donne la nausée.

Ce sera difficile parce que l’environnement économique international relève majoritairement de la responsabilité des tenants du libéralisme qui, on le sait bien, s’est construit au détriment de la solidarité, sous prétexte de liberté.

Alors, réaffirmons encore et toujours notre volonté de justice et souhaitons, une nouvelle fois : « Bonne année, coûte que coûte ».