C’est sous ce titre que François de Closets, journaliste et écrivain publiait il y a trente ans un ouvrage sur les revendications des Français qui réclament plus d’argent, plus de droits, d’avantages, de garanties.
Aujourd’hui, cette formule me vient à l’esprit pour évoquer les positions de celles et de ceux qui réclament plus que ce que nos finances publiques nous permettent.
Les derniers en date sont ces socialistes ou prétendus tels qui demandent plus de social. Ils estiment que les réformes sociétales prennent le pas sur les réformes sociales.
Dans le même temps, les mêmes ou d’autres voudraient plus de votes des étrangers, plus de mariages et de procréations pour tous, plus de nationalisation à Florange.
Compte tenu de la quantité et de l’ampleur des problèmes à traiter, il faut intégrer le facteur temps.
Donner du temps au temps avait coutume de rappeler avec raison François Mitterrand.
Les réformes sociales ont autant d’importance que les réformes sociétales. Le calendrier institutionnel ne permet pas d’aller plus vite.
D’ailleurs, si on le pouvait, cela ne suffirait pas à disposer des moyens financiers nécessaires à une amélioration rapide du pouvoir d’achat.
Il faut que cessent dans les rangs de la gauche et même du Parti Socialiste, ces attaques lancinantes en direction du gouvernement.
Cela permettrait à celles et à ceux qui préfèrent soutenir ce même gouvernement plutôt que de le critiquer, d’être plus efficaces et crédibles auprès d’une opinion publique fragilisée par les difficultés rencontrées par notre société.
Oui, toujours plus, mais toujours plus de temps au temps. C’est ainsi que nous réussirons.
