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lundi 22 octobre 2012

Les faits du jour

Dans l’actualité de ce début de semaine, plusieurs faits ont retenu mon attention.

UDI : échec de l’UMP
La naissance d’un parti politique peut annoncer un renouveau de la vie publique. Elle peut aussi être sans lendemain selon le degré d’intérêt de l’opinion publique pour ce mouvement. Cela ne se mesurera qu’à l’occasion des prochains rendez-vous électoraux.

Néanmoins une chose est sûre : c’est l’éclatement de l’UMP dans toute sa splendeur. C’est la fin du sarkozisme triomphant que nous avons connu au cours des dix années écoulées.

En effet, le fondateur de l’UDI, le nordiste d’adoption Jean-Louis Borloo, après avoir été jusqu’alors un suppôt de la politique libérale de Monsieur Sarkozy et membre actif de l’UMP, a pris ses distances pour créer une organisation concurrente.

Il est vrai qu’il avait dû « avaler son chapeau » au moins à deux reprises.
La première, ce fut lorsque le Président de la République d’alors ne lui confia pas le poste de Premier Ministre auquel il rêvait.
La seconde eut pour origine sa « non-candidature » à l’élection présidentielle de mai dernier.

De quelle manière a-t-il été amené à renoncer à cette ambition ? Le saura-t-on jamais ?

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Octobre 1961 : responsabilité de la France
J’ai été particulièrement heureux de la décision de François Hollande de reconnaître la responsabilité de la France dans la répression d’octobre 1961. Plusieurs dizaines d’algériens ont payé de leur vie, à Paris, leur engagement pour l’indépendance de leur pays.

Connaissant bien l’Algérie pour avoir présidé pendant dix ans le groupe France-Algérie à l’Assemblée Nationale, je suis convaincu que cette initiative de notre Président de la République va contribuer fortement à un renforcement des relations entre la France et l’Algérie.

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Le musée départemental Henri Matisse
Au plan local, j’ai lu ce qu’un grand quotidien régional à publié. Deux pages entières sont consacrées au musée départemental Henri Matisse au Cateau-Cambrésis.

Une telle réalisation n’a pu atteindre ce niveau d’excellence que parce qu’il y a eu des décisions politiques prises quand il le fallait là où il le fallait.

Je m’honore, avec la majorité du Conseil Général qui m’accompagnait alors, d’avoir décidé de la départementalisation de ce musée au début des années 1990.

Je m’honore également d’avoir assuré avec mes collègues les travaux d’importance qui permettent aujourd’hui de proposer aux visiteurs un cadre particulièrement bien adapté à la diffusion culturelle.

Cette dimension politique de l’action culturelle méritait d’être rappelée.