Samedi après-midi, dans une section socialiste du Nord, j’ai défendu la motion dont le premier signataire est Harlem Désir.
A cette occasion, j’ai constaté la volonté unanime des militants de soutenir le Président de la République et le gouvernement.
C’est d’ailleurs la mission première d’un membre du PS aujourd’hui : soutenir, accompagner, expliquer.
Certes, parce que la crise est profonde et que ses conséquences se font sentir chaque jour davantage, l’impatience est grande parmi nos concitoyens.
Ceux-ci doivent intégrer que le temps est nécessaire pour que des mesures de fond portent leurs effets. Le temps législatif est long. François Hollande a expliqué dans un récent passage à la télévision qu’il faudrait deux ans avant de constater une amélioration de la situation économique. Rien n’est sûr mais c’est une hypothèse très probable.
Dans cette période, la réussite du Congrès de Toulouse est indispensable. Elle dépendra de la capacité des socialistes à dépasser leurs divergences pour que nos concitoyens prennent en considération notre volonté collective d’agir.
Dans un parti démocratique comme l’est le PS, le débat est la règle. Néanmoins, toutes celles et tous ceux qui s’éparpilleront en votant pour une motion autre que celle d’Harlem Désir prendront le risque d’affaiblir le gouvernement.
Tous les indicateurs montrent pourtant la capacité de Jean-Marc Ayrault et de ses ministres à mettre en œuvre les engagements de François Hollande.
La justice fiscale est en bonne voie à travers le budget 2013. Les préoccupations des jeunes et de leurs familles sont prises en compte : l’augmentation de l’allocation de rentrée, la modernisation du système éducatif, la création des emplois d’avenir en sont quelques traductions concrètes.
Demain, le vote du traité européen fera apparaître quelques différences d’appréciation à gauche. C’est dommage et je le regrette. L’important sera, pour la France, de témoigner de sa volonté de continuer la construction européenne indispensable à celle de notre avenir.
